Les gens pensaient que Seymour Wallis était fou. Mais, pour lui, il n’y avait pas de doute : sa maison respirait et il entendant un cœur battre entre ses murs !
Quelques cadavres plus tard, lorsque même les plus sceptiques durent se rendre à l’évidence, il n’y avait plus grand-chose à faire pour arrêter l’horreur qui avait surgi des ténèbres : un démon dont même les autres démons craignaient les débordements.

« Quand on s’évade après plus de dix mille ans d’emprisonnement, on a vraiment envie de s’éclater »

Ma lecture :_______SPOILERS

Une nouvelle fois pas du tout déçue ! Une maison qui respire waouh quand même ! De plus, juste avant de lire l’histoire, l’auteur adresse une note à ses lecteurs. Il nous dit que le livre qui s’inspirent d’un véridique démon avec toutes ses légendes indiennes , ce livre dont a failli ne pas se terminé. Beaucoup d’évènements malheureux sont arrivées pendant l’écriture de ce livre…
C’était très agréable, j’ai mis quelque chose comme une journée à le lire. On ne voit pas le temps passer, même si on n’a sommeil, on continue à lire… Une vraie drogue en somme !

Quelque chose que j’ai remarqué c’est la quantité impressionnante d’expressions comme : « Nom de Dieu », « pour l’amour de Dieu » « oh mon dieu » et quelque part, ça m’énervait mais bon, cette insistance est peut-être là pour montrer le degrés de croyance des hommes blancs.

Ah oui, c’est narré à la première personne !

Un personnage s’appelle Dan Machin à ce nom m’a gêné… Machin aurait bu être Bidule ou Truc Muche !

Ce passage me semble suspect, jugez vous-même ! :
« - Donnez-moi trois minutes, le temps de prendre un bain et de m’habiller »
Question : à t on le temps en trois minutes de faire tout ça ! Faire couler l’eau, se déshabiller, se laver, se sécher, se rhabiller en 3 min ?? Sinon le traducteur c’est peut-être trompé ! C’était peut-être douche mais bain…mouais.

Et puis cet autre passage, qui m’a fait penser : John est sur la même longueur d’onde que nous les femmes quand on va chez le coiffeur !!
« Je me rasai, enfilai un pantalon en jean écru et une chemise rouge puis je m’aspergeais copieusement de Brut de Fabergé. C’est inouï comme le fait de changer de vêtements peut influencer le moral. »


Passages préférés :

« - Je disais justement à mon collègue que certaines maisons font office de récepteurs de sons et de conversations du passé. Si un évènement particulièrement dramatique s’y produit, elles l’emmagasinent en quelque sorte dans la texture de leur mur et elle le réémettent à jamais comme un enregistreur. »

« Cette après-midi là, une sinistre ligne de nuages gris tout déchiquetés arriva de l’océan chargée de pluie. »

« Nous allâmes jusqu’au snack-traiteur situé en face du magasin. Je commandai des cappuccinos et des sandwiches à la luzerne. Etrangement, je raffolais des sandwiches végétariens. Dan Machin avait dit que je me métamorphosais probablement en cheval et que j’essayais de passer du recyclage du fumier à la production directe dudit fumier. »

« - Ce n’est pas parce que je suis un détective que je suis totalement imperméable à ce qui se passe dans ce monde. Et hors de ce monde. Je suis un passionné de science-fiction. »

« Et comme nous retournions vers le bloc de soins intensifs, il y eut une rafale de verre brisé et le panneau vitré tomba en mille morceaux dans la pièce comme une grêle de coups de rasoir. Un des flics s’effondra, le visage haché comme du steak tartare, tandis que l’autre se détournait en se couvrant les yeux des mains. Mais le sang coulait déjà entre ses doits ! J’eus les joues balafrées par les éclats de verre scintillant, mais ce n’était pas tellement ces éclats qui m’effrayaient. »

« Puis, je me dirigeai à quatre pattes vers le tiroir de l’évier, là où je rangeais mes couteaux. Ce dont j’avais besoin à cet instant, c’était d’une protection immédiate. »

« En me voyant dans le miroir de la table de toilette, je réalisai soudain comme je paraissais pâle et abruti. Deux jours de stress et de chocs n’étaient pas pour vous donner l’air resplendissant. »
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