Le Requiem d'un soupir
Rires…
Et pourquoi des rires ? Tout simplement parce que la première fois que je l’ai attaqué ; je n’ai pas su dépasser le premier chapitre. La première fois que je l’ai attaqué ; je n’ai pas accroché du tout. Alors pourquoi ce revirement de lecture ?
En outre, je n’ai pas fini Rebecca Kean, mais il m’arrive parfois de faire deux lectures en même temps… Bref, je sortais le sac avec les livres de Titia pour ranger "De fièvre et de Sang" de Sire Cédric quand je suis retombée sur le Requiem en me demandant pourquoi ça n’avait pas fonctionné. C’est ainsi que je me suis forcée à lire le 1er chapitre (oui parce que je voulais être sûr que ça ne passe pas avant de le rendre) et j’ai fini par atteindre le deuxième (pour dire que rien n’est perdu) où apparaît un personnage mystérieux. C’est celui-là même qui a motivé ma lecture. C’est celui-là même qui m’a fait me coucher très tard. Le requiem a été lu en 2h30 après minuit…moi qui chante à tout va que je me coucherai maintenant avant une heure du matin, c’est loupé !
Une inspiration…une expiration…un soupir…
La vie de Mercedes se résume à cela. A 19 ans, elle souffre d’un asthme sévère et ne peut profiter de sa vie comme elle le souhaite.
Voyant qu’elle passe à côté de toutes les expériences qu’elle devrait vivre durant son adolescence, une étrange petite fille va venir à sa rencontre afin de lui apprendre à profiter de sa vie.
L’asthme est une maladie commune, mais pas moins grave pour autant. Découvrez l’histoire d’une jeune fille qui se bat pour survivre, pour soupirer son requiem…
Autant vous dire que la vie de Mercedes est un cauchemar, mais grâce à ses deux amies d’enfance, Coralie et Alice et une touche de fantastique, elle parvient à vivre et à apprécier des moments que lui vole sa maladie.
Pour ce roman, on peut parler de la tranche de vie d’une jeune adulte qui lutte pour survivre.
J’ai beaucoup aimé les pensées de la narratrice vis-à-vis de sa mère ; la culpabilité qui l’entoure quand une crise la prend et qu’elle pense gâcher la vie de son entourage : le rassemblement autour de sa cause contre un professeur désagréable… Car Mercedes va au collège, traduction de lycée pour nous autres français, et l’asthme est partout avec elle.
Oui, oui, miracle, j’ai apprécié la lecture !
L’asthme est au centre du roman, mais on y parle d’autre chose, de famille, d’amitié et d’amour. Il n’y a relativement pas de fautes (ou bien, elles ne m’ont pas gêné) et quelques tournures de phrases m’ont fait sourire. Peut-on dire que l’histoire se passe il y a très longtemps, avant l’apparition de l’euro, par exemple ?
Dans tous les cas, j’ai passé un bon moment de lecture. Je ne connaissais pas trop cette maladie, même si je me souviens d’une amie de mon enfance qui faisait des crises et c’est si bien raconté, que le fait même de l’imaginer est plutôt horrible.
Et d’ailleurs, si vous achetez ce livre, une partie des frais sera reversée à la Ligue Pulmonaire Fribourgeoise, une association qui s'engage quotidiennement pour améliorer la qualité de vie des malades du canton de Fribourg, d’où est originaire l’auteur, Tiffany Schneuwly.
Et en ce qui concerne le personnage mystérieux qui a guidé ma lecture, hé bien...ce n'était pas une grande révélation puisque l'auteure dissémine des éléments plutôt "éloquents" ! Mais qu'importe, cette petite m'a beaucoup plu.
Enfin, je pense qu'il est possible de résumer le mot qu'à pu vouloir faire passer l'auteure.
--> L'asthme est une maladie contraignante mais a maladie a ses effets et ses contraintes mais il ne faut pas pour autant oublier de profiter de la vie, à chaque instant. J'espère que je ne me trompe pas, Tiffany ?
Enfin (bis) je vous invite sur le site de l'auteure si vous souhaitez en savoir plus.