Danse de Sang
Un décès accidentel.
Une présence persistante par-delà la mort.
Une cérémonie dangereuse qui tourne mal.
Autant d'éléments qui vont mener à l'horreur.
En cherchant des réponses à ses questions, Véronique va libérer "Le Dévoreur", un démon aussi ancien que le monde lui-même.
Elle seule peut mettre fin à la vague de meurtres, aussi violents que cruels, qui s'abat sur la ville.
Mais le temps lui est compté car, à chaque âme absorbée, le monstre devient plus puissant.
Entraînée malgré elle dans un maelström de souffrances, elle devra affronter cette abomination avant que l'horreur ne s'étende au monde entier.
Ayant dû prendre le train un week-end, j’ai embarqué Danse de Sang, que l’auteur, Frédéric Livyns m’a gentiment offert et je l’en remercie.
Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un aussi bon thriller fantastique.
L’histoire commence comme je les aime, « in media res » dans le feu de l’action et c’est ainsi jusqu’à la fin. Le suspense est bien dosé, ainsi que les révélations faites aux personnages en quête de vérité et par la même au lecteur. Côté chapitre, ils sont courts et bien tournés. J’ai eu l’impression d’être dans un de ses thrillers à la Graham Masterton. Eh oui, j’ai reconnu son style de démons : maître dans l’art de la peur et dans l’art de tuer dans la souffrance. Je ne sais pas pour autant si toutes les infos que j’ai lues sont vraies, mais en tout cas, j’y ai cru !
Le réalisme de l’histoire est a coupé le souffle. Bravo maître Livyns.
Ayant lu les autres romans de l’auteur et pouvant les comparer, je dirai que ce dernier est le plus abouti. Je reste impressionnée par le style de l’auteur, clair, concis et très représentatif. Personne n’est intéressé pour porter le scénar sur grand écran ?
On, eh bien, me voilà de retour sur Lille et sincèrement, j’aurai souhaité ne pas l’avoir lu trop vite pour en garder encore un peu pour les jours à venir, comme on le fait avec un paquet de chocolats… Mais l’histoire est tant prenante que je ne me suis pas rendu compte des chapitres parcourus.
Autre point que j’ai apprécié, la typographie de la pagination et du chapitrage. Ces grands chiffres qui tirent sur leur hauteur, ça me donne un effet de vertige, de démesure qui colle bien à l’atmosphère présente dans le livre.
Le seul bémol que je peux faire, un sacré bémol mais une source sûre m’a dit qu’il serait corrigé à la prochaine édition : les coquilles présentes. C'est bien parce que le suspense m'a happé sinon je ne suis pas sûre que j'aurai continué la lecture. Suis intransigeante !
Remarque, Frédéric, je me porte volontaire pour te relire :-D Avec plaisir !
J’y repense, des petites choses qui m’ont faites sourire, les petites expressions différentes du français au belge. Une salle d’eau/une salle de bain et le fait de sonner quelqu’un pour l’appeler au téléphone.
Enfin, une dernière remarque ou plutôt une prière. *ferme les yeux un instant* « Frédéric Livyns, présente-nous à nouveau un roman du même acabit, continue de nous faire frissonner de plaisir » Bon, ça fait deux prières… Ah ah.
Amateurs du genre thriller fantastique, précipitez-vous à la découverte de ce roman. Perso, moi, je le verrai bien remporter le prix Masterton.
;-)