La vague
Avant même de visionner ce film, je savais que ce serait probablement un coup de cœur. Je l’ai découvert par le biais d’Allociné, après avoir regardé « Nous sommes la nuit » production du même réalisateur : Dennis Gansel.

Clair que le thème n’est pas le même, voyez donc : En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.

J’ai eu l’agréable surprise de retrouver deux acteurs communs aux deux films : Max Riemelt et Jennifer Ulrich.  

 

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Rainer Wenger, premier cours, demande ce qu'est l'autocratie, le sujet de son cours qui durera une semaine. Autocratie = une autorité absolue, synonyme de despotisme, autoritarisme, tyrannie, absolutisme.

 

Rainer Wenger, l’instigateur du projet ne se rend pas compte, à aucun moment que son atelier a pris de l’envergure. Même si sa femme vient le mettre en garde, ça papote en salle des profs et Rainer n’a de toute façon, jamais été bien vu.

En une semaine, plusieurs vies tournent au vinaigre. Les élèves et leur professeur s’individualisent. Les différences s’atténuent jusqu’à ne plus paraître. Karo, jeune et brillante lycéenne qui rêve de partir en Espagne pour une année d’étude joue le rôle du paria. Elle refuse de suivre ses camarades et est finalement rejetée par eux. Le projet prenant de l’ampleur, elle tente de dénoncer ce mouvement. Elle sera plus tard rejointe par son petit ami, Marco.

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Karo est mise de côté par ses camarades car elle refuse de jouer le jeu de se vêtir d'un haut blanc pendant le cours de Wenger. Elle en paiera le prix : l'exclusion.

 

Parallèlement, on observe un élève, joué par Frederick Lau – et qui a reçu le prix d'interprétation masculine pour son second rôle – ayant un profil psychologique particulièrement instable. Les quelques secondes qui le montre attablé avec ses parents dénotent une famille rigide et froide. Il trouve dans ce projet un moyen de s’affirmer. Enfin, ses nouveaux amis peuvent compter sur lui, aussi lorsque la vague doit s’arrêter, c’est le drame.

D’après une anecdote sur Allociné, un professeur d’histoire qui a réellement existé aurait pratiqué cette expérience de totalitarisme sur ses élèves et les effets auraient été quasiment les mêmes que dans le film.

La fin est absolument géniale. Wenger doit mettre un terme à sa classe, parce que non seulement, c’est la fin de la semaine et donc la fin de l’atelier mais surtout, parce que ce mouvement, la Vague a dépassé les limites d’un simple cours. Commencé avec une trentaine d’élèves, c’est dorénavant une grande partie du lycée qui le suit. Comme on peut le voir sur l'affiche.

 

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Je ne vais pas vous la raconter, je préfère vous laisser la découvrir. J’adore la respiration qu’on entend, succédé d’un silence musical, où tout est au ralenti. Les gens s’observent. Incompréhension totale. La situation a dépassé tout le monde et même moi, car je n’avais pas pressenti cette fin-là. 

 

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La fin n’est pas totalement tragique. Lorsqu’on voit Karo pardonner à sa meilleure amie qui se rend compte de tout le négatif qui a découlé de cette semaine, on peut penser que ce sera la même chose pour tous ces élèves qui ont suivi la vague.

 

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Un film à noter dans votre liste de films à voir !

 

 

Voir la bande-annonce, par ici.

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