Martin Williams, un scénariste, fait l’acquisition d’un miroir ayant appartenu à Boofuls, enfant star d’Hollywood, assassiné en 1939 dans des circonstances aussi tragiques que mystérieuses.

Les miroirs, c’est bien connu, peuvent être des portes sur d’autres mondes. Celui-là est une porte sur l’enfer, sur un « Hollywood à l’envers » où, sous des dehors de petit garçon angélique, Boofuls va se révéler la plus diabolique des créatures…

 
Ma lecture :

 
Tout commence avec Martin, obsédé par la tragédie de l’enfant star Boofuls. Durant trois ans, il s’y intéressa et écrivit le scénario d’une comédie musicale. Mais son producteur et le tout Hollywood refuse de le produire. Le souvenir de la tragédie…cet enfant star découpé en morceaux par sa grand-mère…

Un jour son ami, Ramone lui fait qu’une dame vend du mobilier ayant appartenu à la star défunte et Martin ramène un grand miroir qu’il installe dans sa salle de séjour… Tout commence à déraper peu à peu…
 

Après ce livre, vous ne vous regarderez plus dans un miroir comme avant…


Passages préférés :

 
« Ce que l’on voit ressemble fort à notre couloir, à nous, mais plus loin, vois-tu, il est peut-être tout différent. »

 

« Il prit une profonde respiration, puis une autre et ensuite, l’adrénaline déferla dans ses veines  comme la circulation de nuit sur autoroute. »

 

« Il se rappela de ce que Mrs. Capelli lui avait raconté au sujet de sa grand-mère : elle brisait tous les miroirs dans la maison lorsque quelqu’un mourrait, parce que les miroirs prenaient une petit parcelle de votre âme chaque fois que vous vous regardiez dedans. »

 

« Je n’ai pas envie de faire ça plus que n’importe quelle autre chose qui me vienne à l’esprit, mais je dois le faire parce que cela me terrifie tellement que c’est à peine si je peux penser à quel point cela me terrifie. »

 

« Ils se promenèrent sur la plage. Une forte brise soufflait au large, et faisait voleter leurs vêtements. Lugosi les suivait, se maintenant à une distance hautaine, levant la tête de temps à autre pour humer le vent.

- J’ignorais que les chats aiment le bord de mer, fit remarquer Martin.

- Oh, Lugosi adore ça. Tous ces poissons, tous ses oiseaux. Il irait nager s’il trouvait un maillot de bain à sa taille. »

 

« Mr. Capelli se retourna immédiatement.

- On vous a laissé sortir de l’hôpital ? Seigneur, tous ces pansements ! On dirait la malédiction de la tombe de la momie ! »

 

« - Qu’y a-t-il, tu n’aimes pas la cuisine espagnole ?

- Chaque plat, prit individuellement, est parfait, mais apparemment, ils ne parviennent pas à cohabiter dans mon estomac. J’entends les saucisses se disputer avec le calmar. Qu’est-ce que tu fous ici, poulpe à la mangue, cet estomac n’est pas assez grand pour nous deux ! »


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