En parlant de vampire, j'ai enfin lu Les larmes rouges de Georgia Caldera !

 

Les-larmes-rouges.jpg

 

Laissez-moi vous dire que j'ai un...une faiblesse. Lorsqu'on fait trop de publicité ou qu'on parle trop de quelque chose, au lieu de courir voir, ça me fait plutôt l'effet inverse, je vais à rebrousse-chemin.

 

Et, on m'en a parlé de ce livre-là, qui a même reçu le prix Merlin 2012 !

 

C'est à l'occasion du salon littéraire Les Halliennales que j'ai rencontré son auteure, la très charmante et sympathique Georgia Caldera. Je ne lui ai pas acheté son ouvrage, puisque j'avais déjà fait un achat de plus que ce que j'avais prévu et le coup élevé de son livre n'était pas non plus pour me rassurer. Mais...je vous le dis : c'est un superbe ouvrage !

 

Non...en vérité, je l'ai emprunté à ma bonne amie Laëtitia de la Confrérie de l'Imaginaire puisqu'elle m'a dit qu'elle ne trouvait pas le temps pour le lire...ainsi que d'autres ouvrages. Mais si j'ai commencé par celui-là, c'est pour le lui rendre le plus vite. Les vacances de la Toussaint arrive, j'ai pensé que là, elle trouverait le temps.

 


 « Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…

Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?! 

 

 

Le jour même de l'emprunt, après avoir passé 2 jours géniaux, voir mon compte-rendu, je me suis retrouvée soudainement isolée, abandonnée... Eh oui, retour chez moi où personne ne m'attend...c'était donc l'occasion d'ouvrir Les larmes rouges.

 

Le premier chapitre commence vraiment mal pour l'héroïne, j'entends, puisqu'elle attente à ses jours. Mais je dois dire, que je suis encore et toujours impressionnée par la plume de l'auteure. Claire, agréable, dynamique et ce côté littérature classique mais pas du tout pompeux ! Si j'avais eu uniquement des livres écrits ainsi à l'université de Lettres, j'aurais prit à chaque fois un agréable plaisir !

 

Je n'avais pas vraiment d'idées sur ce que pouvait être un roman de littérature gothique, eh bien, s'en est un bel exemple. Et j'adore ce qu'on peut y lire sur le 4ème de couverture : "Les larmes rouges est une pure merveille. C'est une perle dans un écrin de velours sombre et doux. Une histoire qui est d'une élégance funeste et romantique." truebloodaddicte.posterous.com

 

L'héroïne s'appelle Cornélia et alors, j'ai eu bien du mal au début à ne pas lire Cordélia et à penser à l'univers de Buffy contre les vampires... A une lettre près ! Enfin, notre héroine ne lui ressemble pas et heureusement, ce qui m'a permit totalement de décrocher de cette confusion.

 

Je craignais que les rêves qu'elle fasse soient chiants car comment dire, parfois certains thèmes de la littérature quand ils sont repris ne sont pas originaux. Mais ça n'a pas été le cas. (Exemple, j'ai lu beaucoup de reprise du portrait de Oscar Wilde et la plus belle reprise qui réinvente le concept n'est autre que Le portrait du mal de Graham Masterton) et je me trompais puisque je me retenais d'aller au chapitre suivant découvrir la suite des rêves. 

 

Si vous observez bien, l'ouvrage a pour sous-titre Réminiscences et ce mot veut bien dire ce qu'il veut dire. Je n'aimerai pas me trouver dans la conscience de l'héroïne car il est dur de s'imaginer qu'on puisse avoir vécu il y a fort longtemps. En même temps, mes petites attentions me font dire que j'ai été un mec particulièrement galant alors finalement...

 

Je remercie Georgia pour ses vampires proches de l'univers d'Anne Rice. Dernièrement, j'ai lu tellement d'ouvrages concernant des vampires dénaturés que j'en avais oublié certaines caractéristiques comme :

 - le fait qu'ils ne peuvent pas entrer dans un pièce sans y avoir été invité.

Le vampire dans les larmes rouges n'a pas de reflet et a un besoin impératif de boire du sang afin de ne pas subir une dégénérésence mortelle. Il a quelques pouvoirs selon les individus, envoûtement, télékinésie et sont merveilleusement beaux pour les humains. L'aïl et quelques autres mythes pour en venir à bout sont inneficaces pour les vaincre. En fait, ils sont vraiment immortels et ne craignent pas le soleil.

Alors chouette et si je me vampirisais ? Que neni, après la lecture des larmes rouges, je n'ai pas finalement envie de passer d'humain à vampire sauf accident :-D vous comprendrez pourquoi.

 

Point que j'ai hautement apprécié, l'histoire se déroule en France. Une bonne partie se tient en tourraine, région natale de l'auteure ; on fait un petit voyage du côté de Londres et sur Paris. ça change des histoires qui se passent dans un contexte anglo-saxon.

 

Autre point, l'héroïne n'est pas de nature angélique et cela m'a plut. Eh oui, rien de plus chiant qu'un héros qui est blanc comme neige ou un méchant qui soit noir comme l'enfer. Je n'irai pas plus loin, ce serait spoiler le roman et il n'en est pas question !

 

Comme mon ami Thomas Hardy, je me suis demandée mais pourquoi le père de Cornélia n'est jamais prénommé ? Est-ce qu'il y a une surprise le concernant dans le tome 2. Je pense que ça m'aurait fait bien rire s'il s'était appelé Carlos...c'est proche de Charles ! (Cf pour comprendre l'allusion, ouvrez le livre!)

 

Mais ce qui m'a plus chiffonné que l'absence du prénom de Mr Williamson c'est plutôt que Cornélia qui a quand même une capacité extraordinaire ne pense pas une seule fois qu'il est possible de l'appliquer à celui qui la poursuit. Pourquoi ?

Exemple sans spoiler : si je découvrais que j'avais la capacité de ne pas rater les macarons, je m'en ferai des tonnes pour moi au lieu de n'en faire que pour mes amis. Bon, évidemment je prendrai plein de kilos mais ce n'est pas le problème.

 

Bon, eh alors juste comme ça, j'ai repéré 4 petites erreurs, oubli de mots, ce genre de chose.

 

Un passage cauchemardesque m'a évoqué la discussion gore que j'ai eu avec l'auteure aux Halliennales au sujet de Graham Masterton, maître de l'horreur. Des tripes qui se répandent hors du corps, hum miam...non beurk. C'est aussi une image que j'aime bien reprendre !

 

Enfin, je ne peux que revenir sur la couverture. Car l'auteure n'a pas simplement écrit son roman, elle l'a aussi illustré ! Quand elle m'a offert un marque-page, j'ai choisi tout simplement celui qui allait avec la couv' et celle-ci mérite notre attention.

 

On retrouve Cornélia dans une robe blanche d'antan magnifique. Mais qui l'épaule ? Est-ce son tendre ami protecteur ? Ou celui qui lui veut du mal ? Qu'en pensez-vous ?

J'ai tendance à penser à la seconde proposition à cause des mains ensanglantées.

 

En tout cas, pour finir cette chronique, mon ami Thomas Hardy de son véritable nom...Thomas Hardy (ah ah je vous ai eu!) a eu la gentillesse de me commander l'Art-Book que j'ai feuilleté aux Halliennales et qui m'avait bien plu. J'ai hâte de le recevoir et de le parcourir.

 

Ah et en dernier, dernier lieu. Je suis allée sur le blog de Georgia Caldera et en le parcourant, j'ai découvert un extrait (où serais-ce la totalité) du premier chapitre des Larmes rouges. Alors si vous n'êtes pas vraiment convaincu par le fait que je vous dise qu'il vaut le détour, jetez-y un oeil ou deux !

 

Hey, je ne vous ai pas dit...le roman ne sera plus édité par les éditions du Chat Noir donc courrez vite en librairie ! Mais sachez toutefois que l'amie Georgia sera réedité chez J'ai Lu et que le tome 2 paraîtra en 2013. Bref, vivement l'année prochaine. Parce que cette fois, je l'achèterai !


Retour à l'accueil